Quelques réponses à Laissez les fesses de ma camerounaises respirer:
Même avec les gros mots, même si c'est irrespecteux, même si c'est "trop", je dis: Amen.
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Lavés, séchés, pliés, repassés et rangés. Au placard. Ça fait du bien un peu de propreté.
Merci Florian (je me permets de te tutoyer).
Bon...
Pour pouvoir diriger une nation jeune (comme l'ont été toutes les nations), il faut:
un peu (beaucoup même) de beauté, pour se laver
- Avoir un coeur d'or
- Avoir un mental d'acier
- Avoir l'esprit de l'eau et du cristal
- Et avoir la puissance du feu
Le coeur d'or, c'est ce le fait d'aimer les gens, d'aimer le peuple, de souffrir dans sa chair de la souffrance de n'importe lequel des siens, c'est-à dire de n'importe lequel de ses concitoyens.
- Accordons-leur le bénéfice du doute: voyons qu'ils ont un coeur d'oeur, mais qu'il leur manque tout ce qui suit...
Le mental d'acier, c'est le fait d'être impénétrable, incorruptible, irréductible.
Pour ça il faut d'abord n'être attaché à rien, à vraiment rien du tout, être prêt à tout perdre du jour au lendemain si il le faut, tant que l'on ne se perd pas soi-même.
- "Ils" sont attachés à leur confort, à leur statut, au pouvoir, à un chef ou un autre... à tout ça, et/ou à plus... donc pour ça ils sont pénétrables, corruptibles, réductibles...
L'esprit de l'eau, c'est celui qui permet d'être/d'aller, de passer partout, de tout voir, de tout savoir... c'est celui qui permet de rester au contact avec les réalités et avec le monde tel qu'il est pour pouvoir toujours savoir agir...
- "Ils" sont faits d'argile... et donc ils ne supportent pas la pluie qui les désagrègerait... d'où leurs parapluies de gardes, de limousines, de palais, de comptes en banque survitaminés... et pour çà, ils n'ont tout simplement pas (plus?) la capacité de savoir agir...
L'esprit du cristal c'est celui qui permet la clarté, la lucidité et même la clairvoyance... c'est celui qui permet de connaître le monde, de toujours savoir comment il fonctionne, de toujours le comprendre, pour toujours savoir comment y agir efficacement...
- Cachés sous leurs parapluies, ils ne peuvent pas permettre à l'eau de les mouiller, de régulièrement leur nettoyer la tête pour vraiment toujours voir, savoir et comprendre... l'impact, l'utilité et la puissance des technologies de l'information, par exemple, entre autres, et de comment elles peuvent servir le développement social et économique d'un pays...
La puissance du feu, c'est l'élément dont on peut encore se passer, dont on a pas forcément besoin pour diriger une nation jeune, l'élément qui peut être remplacé par l'Intelligence (avec un grand I).
Si on l'a, c'est l'élément qui permet par sa parole et sa présence, même au travers de l'outil médiatique, de brûler dans les consciences les atavismes et les anachronismes nuisibles à la marche en avant de la nation.
- Est-il besoin de signaler leur terrible et total manque de puissance?
Maintenant, tout ceci étant dit, l'Epervier est le signe qu' "ils" sont malades, et qu'au moins ils le savent. Et donc ils se battent comme ils peuvent pour guérir avant de devoir sinon, mourir. Mais ils se sont enfermés dans le système qu'ils ont incompétemment, inconsciemment ou pire laissé se mettre en place... tellement bien qu'ils n'ont plus aucune porte de sortie, qu'ils sont condamnés à continuer à s'agiter comme des araignées perdues dans leurs propres toiles, jusqu'à ce que leur pouvoir se soit suffisamment effrité pour être remplacé par celui du peuple, au travers de ses syndicats de travailleurs, de ses organisations économiques, sociales, paysannes, agricoles, de ses collectivités locales...
Comprenons-les, comprenons qu'ils sont dépassés tout simplement. Qu'ils font partie d'une génération de dirigeants africains qui étaient dépassés par la tâche qu'ils avaient devant eux avant même de l'avoir prise. Et donc remercions-les pour la paix et pour le fait de rester raisonnables, au moins, et même plus, d'accompagner la transition.
Et qui sait? Espérons l'émergence (oui, oui...) de plus de personnalités comme Mr Ntonè Ntonè, qui ne bavardent pas, qui ne moralisent pas, qui mettent leurs bottes pour aller au marché de Ndokoti voir les gens, et donc qui travaillent, tout simplement.
Voilà.
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