L'excuse de l'autre moitié

Je viens de regarder pour la nième fois Matrix "Revolutions", et de m'identifier à Neo, le "messie aveugle", et de lire un court article sur le poids des références judéo-chrétiennes que véhicule l'oeuvre (http://www2.unil.ch/gybn/Matieres/Histoire/doc_du_jour/matrix.htm).

Mais surtout de remettre en question le prédicat, l'excuse de l'amour nécessaire à la rédemption, à l'accomplissement. Autrement dit une personne sans son autre moitiè n'est rien ou est beaucoup moins que ce qu'elle pourrait être.

Le fait est que ceci n'est qu'une autre forme de conditionnement social, culturel. Et que comme toute autre forme de conditionnement, je dois m'en libérer, ou au moins en décider d'y adhérer ou non, et non pas m'en servir (avec toute la subtilité dont mon subconscient et moi pouvons faire preuve) complaisamment pour justifier mes faiblesses, mes absences, mes fuites.

Encore une excuse en moins pour ne pas... "être" entier... Un jour je les aurai toutes répertoriées et intégré leur "facteur de déviance" dans mes algorithmes décisionnels, et donc limité l'étendue des résultats de mes possibilités de choix à un seul: l'accomplissement.

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